Dirigé par son président Jean Aimé Andrianarison Botosera dit John Love, ledit congrès se déroule en présence de tous les représentants des infirmiers issus des 23 Régions de l’île. « Le principal objectif de ce congrès national est de renforcer la lutte contre l’usurpation de fonction commise par de simples gens non qualifiés qui exercent la fonction des infirmiers dans les cabinets médicaux, hôpitaux privés ou même dans les marchés publics. C’est ainsi l’occasion pour donner des directives aux membres de l’Ordre régional pour mener à bien le processus juridique contre les usurpateurs. La poursuite judiciaire va durcir dans toutes les Régions. Nous discuterons aussi de la mise en place d’un nouveau programme de formation des infirmiers répondant à la réalité du pays, selon la conception de notre corps », avance le patron de l’ONIM.
Deux localités sont déjà repérées à Mahajanga et dans la Région de Betsiboka. La poursuite judiciaire sera bientôt enclenchée, d’après le président de l’ONIM. Ce dernier donne un délai de deux mois à tous les infirmiers pour rejoindre le rang de l’Ordre dans les bureaux régionaux respectifs. Effectivement, le fait d’exercer en dehors de l’ONIM est illégal, selon le code d’éthique et de déontologie des infirmiers. Toute inscription au niveau de l’Ordre peut se faire en ligne, selon toujours ses dires.
La première journée du congrès a été consacrée à la présentation des membres nationaux et régionaux de l’Ordre, ainsi qu’à l’amendement du statut et des règlements intérieurs. Une occasion aussi pour l’ONIM de présenter son plan de travail annuel devant les membres. Ce jour, une résolution sera présentée devant la presse. La cérémonie de pose de première pierre de la Maison de l’ONIM sera au programme demain, en marge de la clôture de ce congrès avec le ministre de la Santé publique.
E.F.
